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Parashah Houqath
Zohar Ħouqath - III 179b ...
Cours du 7 juillet 2022
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Texte étudié
Traduction : Georges Lahy
Parashah Ħouqath
וַיְדַבֵּר יְיָ' אֶל מֹשֶׁה וְאֶל אַהֲרֹן לֵאמֹר זֹאת חֻקַּת הַתּוֹרָה אֲשֶׁר צִוָּה יְיָ' לֵאמֹר וְגוֹ.' ר' יוֹסֵי פָּתַח, וְזֹאת הַתּוֹרָה אֲשֶׁר שָׂם מֹשֶׁה לִפְנֵי בְּנֵי יִשְׂרָאֵל. ת"ח, מִלִּין דְּאוֹרַיְיתָא קַדִּישִׁין אִינּוּן, עִלָּאִין אִינּוּן, מְתִיקִין אִינּוּן. כְּמָה דִּכְתִּיב, הַנֶּחֱמָדִים מִזָּהָב וּמִפָּז רָב וּמְתוּקִים מִדְּבַשׁ וְגוֹ.' מַאן דְּאִשְׁתְּדַל בְּאוֹרַיְיתָא, כְּאִלּוּ קָאֵים כָּל יוֹמָא עַל טוּרָא דְּסִינַי וְקַבִּיל אוֹרַיְיתָא. הה"ד, הַיּוֹם הַזֶּה נִהְיֵיתָ לְעָם. וְהָא אוּקְמוּהָ חַבְרַיָּיא.
« Yhwh parle vers Moïse et vers Aaron pour dire : Celle-ci est la règle (gravure) de la Torah qu’a commandée Yhwh[1] » – Rabbi Yossi s’ouvre : « Et celle-ci est la Torah que Moïse a mis en face des enfants d'Israël[2] » – Viens et vois – Les mots de la Torah sont saints, élevés et doux, comme il est écrit : « Plus désirables que l’or, que l'or le plus fin, plus doux que le miel, que le suc des rayons[3] ». C'est comme si celui qui étudie la Torah se tenait chaque jour sur le mont Sinaï et recevait la Torah. C'est ce qu'il est dit : « En ce jour tu es devenu un peuple[4] ». Et les compagnons l’ont expliqué.
כְּתִיב הָכָא זֹאת חֻקַּת הַתּוֹרָה, וּכְתִיב וְזֹאת הַתּוֹרָה, מַה בֵּין הַאי לְהַאי. אֶלָּא רָזָא עִלָּאָה הוּא, וְהָכִי אוֹלִיפְנָא, וְזֹאת הַתּוֹרָה: לְאַחֲזָאָה כֹּלָּא בְּיִחוּדָא חַד, וּלְאַכְלְלָא כנ"י בְּקוּדְשָׁא בְּרִיךְ הוּא, לְאִשְׁתַּכְּחָא כֹּלָּא חַד. בְּגִינֵי כַּךְ וְזֹאת הַתּוֹרָה. אֲמַאי תּוֹסֶפֶת וָא"ו. אֶלָּא הָא אִתְּמַר, לְאַחֲזָאָה דְּכֹלָּא חַד, בְּלָא פֵּרוּדָא. וְזֹאת: כְּלַל וּפְרָט כַּחֲדָא, דְּכַר וְנוּקְבָּא. ובג"כ וְזֹאת הַתּוֹרָה וַדַּאי. אֲבָל זֹאת בְּלָא תּוֹסֶפֶת וָא"ו, חֻקַּת הַתּוֹרָה וַדַּאי, וְלָא הַתּוֹרָה, דִּינָא דְּאוֹרַיְיתָא, גְּזֵרָה דְּאוֹרַיְיתָא.
Il est écrit ici : « Celle-ci est la règle de la Torah » et il écrit : « Et celle-ci est la Torah » – Quelle est la différence entre l’une et l’autre ? C'est un secret supérieur, que nous avons déjà relevé. « Et celle-ci est la Torah » est destiné à montrer que tout est dans « l’unité une » et englobe l’Assemblée d’Israël dans le Saint, béni soit-Il, afin que tout soit un. Par conséquent : « Et celle-ci est la Torah ». Pourquoi un Vav (« et ») est-il l'ajouté ? C'est seulement pour montrer que, comme on nous l'enseigne, tout est un sans division. « Et celle-ci » indiquent le général et le particulier, le mâle et la femelle combinés ensemble. Par conséquent : « Et celle-ci est la Torah ». Cependant, « celle-ci », sans Vav supplémentaire est spécifiquement une règle (ħouqath) de la Torah, mais n'est pas la Torah. C'est un jugement de la Torah, un décret de la Torah.
ת"ח, זֹאת אֲשֶׁר לַלְוִיִּם, וְלָא וְזֹאת. דְּהָא מִסִּטְרָא דְּדִינָא קָא אַתְיָין, וְלָא מִסִּטְרָא דְּרַחֲמֵי. א"ר יְהוּדָה, וְהָא כְּתִיב וְזֹאת עֲשׂוּ לָהֶם וְחָיוּ. וְדָא בְּלֵוָיאֵי אִתְּמַר, וְאַתְּ אַמְרַת זֹאת וְלָא וְזֹאת. אָ"ל, וַדַּאי הָכִי הוּא, וּקְרָא מוֹכַח, מַאן דְּאָחִיד סָמָא דְּמוֹתָא, אִי לָא יְעָרַב בֵּיהּ סָמָא דְּחַיֵּי, הָא וַדַּאי יְמוּת. וע"ד, וְזֹאת עֲשׂוּ לָהֶם וְחָיוּ, וְלֹא יָמוּתוּ, בְּגִין דְּסָמָא דְּחַיֵּי מְעֻרָב בַּהֲדֵיהּ, וְזֹאת עֲשׂוּ וְחָיוּ וְלֹא יָמוּתוּ, וַדַּאי וְזֹאת אִצְטְרִיךְ לְהוּ, וְלָא זֹאת. בְּגִינֵי כַּךְ וְזֹאת הַתּוֹרָה מַמָּשׁ, בְּיִחוּדָא חַד, בְּיִחוּדָא שְׁלִים, כְּלָלָא דִּדְכַר וְנוּקְבָּא. ו"ה. זֹאת: ה' בִּלְחוֹדוֹי, וע"ד זֹאת חוּקַּת הַתּוֹרָה.
Viens et vois – « Celle-ci (zoth) pour les Lévites[5] ». Il n'est pas écrit : « et celle-ci », car ils émergent du côté du Jugement et non du côté de l’amour. Rabbi Yehoudah dit : Pourtant, il est écrit : « Et celle-ci, faites-leur, et qu'ils vivent[6] ». Ici, cela est dit au sujet des Lévites et pourtant tu dis zoth, et non vezoth. Il lui dit : Il en est assurément ainsi. Le verset prouve que celui qui réunit un élixir de mort (sama demota), mais n'y mêle pas un élixir de vie (sama deħayéi), mourra certainement. Par conséquent : « Et celle-ci (vezoth), faites-leur, et qu'ils vivent et ne meurent pas ». C'est parce que l’élixir de la vie y est mélangé. « Et celle-ci (vezoth), faites-leur, afin qu'ils vivent et ne meurent pas », car ils exigent vezoth et non zoth. Le verset : « Et celle-ci est la Torah », parce qu'elle est en réalité dans « l’unité une », dans une union parfaite, englobant le mâle et la femelle : Vav-Hé. Ainsi, zoth est Hé unifié. À ce sujet, il est écrit : « Celle-ci est la règle de la Torah ».
רִבִּי שִׁמְעוֹן וְר' אַבָּא וְר' אֶלְעָזָר וְר' יִצְחָק, הֲווֹ שְׁכִיחֵי בְּבֵי ר' פִּנְחָס בֶּן יָאִיר, אָמַר ר' פִּנְחָס לְר' שִׁמְעוֹן, בְּמָטוֹתָא מִנָּךְ אַנְתְּ דְּאוּקְמֵי עֲלָךְ לְעֵילָּא, וּמִילָּךְ בְּאִתְגַּלְיָיא, מַה דְּלָא אִתְיְהִיב רְשׁוּתָא לב"נ אַחֲרָא. בְּפַרְשְׁתָּא דָּא אֵימָא מִלָּה חַדְתָּא, אָ"ל וּמַאי הִיא. אָ"ל זֹאת חֻקַּת הַתּוֹרָה. אָ"ל הָא שְׁאַר חַבְרַיָיא יֹאמְרוּ. אָמַר לְר' אֶלְעָזָר בְּרֵיהּ, אֶלְעָזָר קוּם בְּקִיּוּמָךְ, וְאֵימָא מִלָּה חַד בְּפַרְשְׁתָּא דָּא, וְחַבְרַיָּיא יֵימְרוּן אֲבַתְרָךְ.
Rabbi Shiméôn, Rabbi Abba, Rabbi Élâzar et Rabbi Yitsħaq étaient dans la maison de Rabbi Pinħas ben Yaïr. Rabbi Pinħas s'adressa à Rabbi Shiméôn en disant : Je te prie, toi qui es désigné d’en haut, de parler ouvertement de ce qu'il n'était pas permis à un autre humain de dire. Dis quelque chose de nouveau sur cette parashah. Il lui répondit : Laquelle ? Il lui répondit : « Celle-ci est la règle de la Torah ». Il lui dit : Voici les autres compagnons, qu'ils parlent. Il dit à son fils, Rabbi Élâzar : Élâzar : Lève-toi et dis quelque chose sur cette parashah. Ensuite, les compagnons parleront après toi.
קָם ר' אֶלְעָזָר וְאָמַר, וְזֹאת לְפָנִים בְּיִשְׂרָאֵל עַל הַגְּאוּלָה וְעַל הַתְּמוּרָה לְקַיֵּים וְגוֹ.' הַאי קְרָא אִית לְאִסְתַּכְּלָא בֵּיהּ, וְאִי אִינּוּן קַדְמָאֵי עַבְדֵּי הַסְכָּמָה דָּא בְּדִינָא דְּאוֹרַיְיתָא, וְאָתוּ בַּתְרָאֵי וּבִטְלוּהָ, אֲמַאי בִּטְלוּהָ. וְהָא מַאן דְּבָטִיל מִלָּה דְּאוֹרַיְיתָא. כְּאִילּוּ חָרִיב עָלְמָא שְׁלִים. וְאִי לָאו אִיהוּ בְּדִינָא דְּאוֹרַיְיתָא, אֶלָּא הַסְכָּמָה בְּעָלְמָא, אֲמַאי נַעַל הָכָא.
Rabbi Élâzar se leva et parla : « Et celle-ci (vezoth) était jadis en Israël, pour le rachat et l’échange : pour valider toute parole... [l’homme retirait sa sandale et la donnait à son compagnon][7] ». Ce verset doit être étudié attentivement. Si les premiers ont fait cet accord consensuel, selon le jugement de la Torah, et que les derniers sont venus et l'ont annulé, pourquoi a-t-il été rendu caduc ? Celui qui abroge un mot de la Torah n'est-il pas considéré comme s'il détruisait le monde entier ? S'il ne s'agit pas d’un jugement de la Torah, mais d'un simple consensus, pourquoi une sandale est-elle utilisée ici.
אֶלָּא וַדַּאי בְּדִינָא דְּאוֹרַיְיתָא הֲוָה, וּבְרָזָא עִלָּאָה אִתְעָבֵידַת מִלָּה, וּבְגִין דַּהֲווֹ קַדְמָאֵי חֲסִידֵי זַכָּאֵי, מִלָּה דָּא אִתְגַּלְיָיא בֵּינַיְיהוּ, וּמִדְּאַסְגִּיאוּ חַיָּיבֵי בְּעָלְמָא, אִתְעָבֵידַת הַאי מִלָּה בְּגַוְונָא אַחֲרָא, בְּגִין לְאִתְכַּסָּאָה מִלִּין דְּאִינּוּן בְּרָזָא עִלָּאָה.
C'était très certainement en accord avec un jugement de la Torah, et cela a été fait avec un secret supérieur. Parce que les premiers étaient pieux et justes, cette parole était révélée et connue parmi eux. Et lorsque les méchants (pécheurs) se sont multipliés dans le monde, cette parole a été teintée d’un autre sens, afin de couvrir ces mots reliés à un secret supérieur.
ת"ח, וַיֹּאמֶר אַל תִּקְרַב הֲלוֹם שַׁל נְעָלֶיךָ מֵעַל רַגְלֶיךָ וְגוֹ.' וְכִי אֲמַאי נַעַל הָכָא. אֶלָּא אִתְּמַר, דְּפָקִיד לֵיהּ עַל אִתְּתָא, לְאִתְפָּרְשָׁא מִנָּהּ, וּלְאִזְדַּוְּוגָא בְּאִתְּתָא אַחֲרָא, דִּנְהִירוּ קַדִּישָׁא עִלָּאָה, וְאִיהִי שְׁכִינְתָּא.
Viens et vois – « Et il dit : « N’approche pas ici ! Ôte tes sandales de tes pieds...[8] ». Pourquoi une sandale est-elle spécifiquement mentionnée ici ? C'est la façon dont on nous a enseigné, qu'Il a ordonné [à Moïse] de se séparer de sa femme et de s'unir à une autre femme avec une lumière de sainteté suprême, qui est la Shekhinah.
וְהַהוּא נַעַל אוֹקִים לֵיהּ בַּאֲתָר אַחֲרָא, אַעְבָּר לֵיהּ מֵהַאי עָלְמָא, וְאוֹקִים לֵיהּ בְּעָלְמָא אַחֲרָא. וע"ד, כָּל מַה דְּיָהִיב מִיתָא לְבַר נָשׁ בְּחֶלְמָא טַב. נָטִיל מָאנֵיהּ מִן בֵּיתָא בִּישׁ, כְּגוֹן סַנְדָלֵיהּ. מ"ט. בְּגִין דְּאַעְבָּר רַגְלֵיהּ, דְּאִינּוּן קִיוּמָא דְּבַר נָשׁ, מֵהַאי עָלְמָא, וְכָנִישׁ לוֹן לְעָלְמָא אַחֲרָא, אֲתָר דְּמוֹתָא שָׁארִי בֵּיהּ, דִּכְתִּיב מַה יָפוּ פְעָמַיִךְ בַּנְעָלִים בַּת נָדִיב. וְרָזָא דְּמִלָּה בֵּין חַבְרַיָּיא אִיהוּ.
Cette sandale est expliquée à un autre endroit. Elle fait traverser ce monde à celui qui la donne et l’installe dans un autre monde. Par conséquent, tout ce qu’un mort accorde à un humain en rêve est bénéfique. Cependant, s'il prend un ustensile de la maison, cela est nuisible, comme une sandale. Quelle en est la raison, puisqu'il a fait passer son pied, qui positionne la personne hors de ce monde et la transporte dans un autre monde à l'endroit où règne la mort, comme il est écrit : « Qu’ils sont beaux, tes pas dans les sandales, fille de prince ![9] ». Le secret de cette parole se trouve parmi les compagnons.
וְדָא כַּד מִיתָא נָטִיל לוֹן, אֲבָל בְּזִמְנָא דְּחַיָּיא שָׁלִיף מָסָאנֵיהּ, וְיָהִיב לְבַר נָשׁ אַחֲרָא, בְּגִין לְקַיְּימָא קְיָּים, קָא עָבֵיד בִּגְזֵרָה דִּלְעֵילָּא. נַעַל דַּחֲלִיצָה, כְּגַוְונָא דִּלְעֵילָּא נַעַל אַחֲרָא, וְכֹלָּא רָזָא חֲדָא.
C'est ainsi, que lorsque la mort le prend. Cependant, lorsque le vivant retire sa chaussure et la donne à une autre personne, afin de confirmer une alliance, il le fait par décret supérieur. Le retrait de la sandale de la ħalitsah[10] correspond en haut à une autre sandale, tout est un seul secret.
ת"ח, הַהוּא מִיתָא דְּאִסְתַּלָּק מֵעָלְמָא בְּלָא בְּנִין, הַאי בַּת נָדִיב לָא כְּנִישַׁת לֵיהּ לְהַהוּא בַּר נָשׁ לְגַבָּהּ, וְאָזִיל לְאִתְטָרְדָא בְּעָלְמָא, דְּלָא אַשְׁכַּח אֲתָר, וְקוּדְשָׁא בְּרִיךְ הוּא חָיֵיס עָלֵיהּ וּפָקִיד לְאָחוּהִי לְמִפְרַק לֵיהּ, לְאָתָבָא וּלְאִתְתַּקְנָא בְּעַפְרָא אַחֲרָא. כְּמָה דִּכְתִּיב, וְאָדָם עַל עָפָר יָשׁוּב וְאוֹקְמוּהָ.
Viens et vois – Lorsque le mort s'en va du monde sans enfants, la « Fille de Prince » ne recueille pas cet humain auprès d'elle. Il flâne et erre dans le monde, car il ne trouve pas de place. Le Saint, béni soit-Il, a pitié de lui et ordonne à son frère de le racheter, afin qu'il revienne et soit corrigé dans une autre poussière, comme il est écrit : « Et Adam retournera sur la poussière[11] ». Et ceci a déjà été expliqué.
וְאִי הַהוּא פָּרוּקָא לָא בָּעֵי לְקַיְּימָא לְאָחוּהִי בְּהַאי עָלְמָא, בָּעֵי לְמִקְטַר חַד נַעַל בְּרַגְלֵיהּ, וְהַהוּא אִתְּתָא דְּתִשְׁרֵי לֵיהּ וּמְקַבְּלָא לְהַהוּא נַעַל לְגַבָּהּ. אֲמַאי נַעַל. אֶלָּא בְּגִין דְּהַהוּא נַעַל בְּגִין מִיתָא הוּא, וְאִתְיְהִיב בְּרַגְלֵיהּ דְּחַיָּיא אָחוּהִי, וְאִתְּתָא מְקַבְּלָהּ לְהַהוּא נַעַל לְגַבָּהּ, לְאַחֲזָאָה דְּהָא הַהוּא מִיתָא בֵּין חַיָּיא אַהְדָּר בְּעוֹבָדָא דָּא.
Si ce rédempteur ne veut pas relever son frère dans ce monde, il doigt lacer une sandale à son pied. Cette femme ôtera la sandale et acceptera cette sandale pour elle-même. Pourquoi une sandale ? C'est simplement parce que cette sandale est destinée au mort et elle la chausse au pied de son frère vivant. La femme accepte cette chaussure pour indiquer que ce mort revient parmi les vivants grâce à cet acte.
וְהוּא בְּהִפּוּכָא מֵהַהוּא נַעַל דְּנָטִיל מִיתָא מֵחַיָּיא, וְהַשְׁתָּא הַאי נַעַל נָטִיל חַיָיא מִמִּיתָא, וּבְהַהוּא נַעַל הַהוּא מִיתָא אָזִיל בֵּין חַיָיא, וְאִתְּתָא נַטְלָא לֵיהּ לְגַבָּהּ, לְאַחֲזָאָה דְּהַהִיא אִתְּתָא עֲטֶרֶת בַּעְלָהּ, נַטְלָא לֵיהּ וּמְקַבְּלָא לֵיהּ לְגַבָּהּ.
C'est le contraire de la sandale que le mort prend au vivant. Maintenant, le vivant prend cette sandale au mort. Le mort marche parmi les vivants avec cette sandale et la femme la prend avec elle, pour indiquer que la femme est la couronne de son mari et qu’elle l'accepte et le prend avec elle.
וּבָעֵי לְבַטְּשָׁא לֵיהּ לְהַהוּא נַעַל בְּאַרְעָא, לְאַחֲזָאָה דְּשָׁכִיךְ גּוּפֵיהּ דְּהַהוּא מִיתָא. וְקוּדְשָׁא בְּרִיךְ הוּא לְזִמְנָא דָּא, אוֹ לְבָתַר זִמְנָא, חָיֵיס עָלֵיהּ, וִיקַבֵּל לֵיהּ לְעָלְמָא אַחֲרָא. תּוּ בְּטָשׁוּתָא דְּהַהוּא נַעַל מִידָא דְּאִתְּתָא לְאַרְעָא לְאַחֲזָאָה, דְּהָא יִתְבְּנֵי הַהוּא מִיתָא בְּעַפְרָא אַחֲרָא דְּהַאי עָלְמָא, וְהַשְׁתָּא יְתוּב לְעַפְרֵיהּ דַּהֲוָה מִתַּמָּן בְּקַדְמֵיתָא, וּכְדֵין הַהִיא אִתְּתָא תִּשְׁתְּרֵי לְמֶעְבַּד זַרְעָא אַחֲרָא, וְאוּקְמוּהָ.
Il y a une obligation de jeter cette sandale au sol, pour indiquer que le corps du défunt s'est apaisé. Et le Saint, béni soit-il, aura de la compassion pour lui et le recevra dans l'autre monde à ce moment-là ou un peu plus tard. En outre, le fait de jeter la sandale des mains de l'épouse vers le sol vient montrer que ce mort sera ressuscité de la poussière d'un autre corps dans ce monde. Mais il retournera d'abord vers la poussière d'où il est venu. Ensuite, il est permis à cette femme d'engendrer d'autres enfants, comme cela a été expliqué.
ת"ח, עַ"ד מַאן דְּבָעֵי לְקַיְּימָא קְיָּים, נָטִיל נַעֲלֵיהּ, וְיָהַב לְחַבְרֵיהּ, לְקַיְּימָא עָלֵיהּ קַיָּימָא. הה"ד, וְזֹאת לְפָנִים בְּיִשְׂרָאֵל עַל הַגְּאוּלָה. מַאי וְזֹאת. קַיָּימָא שְׁלִים בְּכֹלָּא. לְפָנִים בְּיִשְׂרָאֵל, כַּד הֲווֹ צְנוּעִין קַדִּישִׁין. לְקַיֵּים כָּל דָּבָר, כָּל דָּבָר מַמָּשׁ, דְּהָא דָּא הוּא קִיּוּמָא. וּכְדֵין וְזֹאת הַתְּעוּדָה בְּיִשְׂרָאֵל, וַדַּאי. דְּלָא תֵּימָא דְּהַסְכָּמָה בְּעָלְמָא הִיא, וּמִדַּעֲתַּיְיהוּ עַבְדֵּי לָהּ, אֶלָּא קִיוּמָא עִלָּאָה הֲוָה, לְמֶהֱוֵי עוֹבָדֵיהוֹן בְּרָזָא דִּלְעֵילָּא.
Viens et vois – Pour cette raison, celui qui veut maintenir une alliance durable prend sa sandale et la donne à son associé pour qu'il réalise par elle une alliance durable. C'est ce qui est écrit : « Et celle-ci (vezoth) était jadis en Israël, pour le rachat…[12] ». Qu’est-ce que vezoth (celle-ci) ? Une existence parfaite en tout. « Jadis en Israël » – Quand ils étaient humbles et saints. « Pour valider toute parole » – Véritablement toute parole. Cela donne existence. Donc, « Et celle-ci (vezoth) témoigne (atteste) en Israël[13] », assurément, il ne s’agit pas d’un simple agrément de la veuve et d’actes involontaires pour elle. Mais d’un relèvement supérieur, afin que leurs œuvres soient dans le secret de l’en haut.
כֵּיוָן דְּאַסְגִּיאוּ חַיָּיבִין בְּעָלְמָא, כָּסִּיאוּ מִלָּה בְּגַוְונָא אַחֲרָא, בְּכַנְפָא דְּמַלְבּוּשָׁא, וְהַאי מַלְבּוּשָׁא הִיא תִּקּוּנָא עִלָּאָה, וְרָזָא דְּמִלָּה, וְלֹא יְגַלֶּה כָּנָף אָבִיו כְּתִיב.
Lorsque que les méchants (pécheurs) se sont multipliés dans le monde, ils ont assis la parole d'une autre manière, avec le coin (l’aile) d'un vêtement. Cet habit est une correction élevée. Le secret de cette parole est : « Ne dévoile pas l'aile de son père[14] ».
זֹאת חֻקַּת הַתּוֹרָה. זֹאת: דָּא אָת קַיָּימָא, דְּלָא אִתְפְּרַשׁ דָּא מִן דָּא דְּאִקְרֵי זֶה. וּמִנוּקְבָא עָיֵיל לִדְכַר. וע״ד, שָׁמוֹ״ר וְזָכוֹ״ר כַּחֲדָא מִתְחַבְּרָן. חֻקַּת הַתּוֹרָה, חֹק הַתּוֹרָה מִבָּעֵי לֵיהּ, מַאי חֻקַּת.
« Celle-ci est la règle (ħouqath) de la Torah[15] ». Zoth (celle-ci) est le signe de l’Alliance et il ne sépare pas l'une de l'autre appelé Zéh (ceci)[16]. Le féminin monte vers le masculin. Par conséquent, shamor (garder) et zakor (se souvenir) sont connectés comme un. « Règle (ħouqath) de la Torah » – Il aurait été préférable de dire ħoq (règle) de la Torah. Qu'est-ce que la ħouqath ?
אֶלָּא חֻקַּת וַדַּאי, וְאוֹקִימְנָא, ה' ד' הֲוַת וְהָא אִתְּמַר. אֲבָל תּ,' הוּא ד' וְנ' מְחֻבָּר כַּחֲדָא. וְנוּ"ן הָא אִתְּמַר, נוּ"ן אֲמַאי אִקְרֵי הָכִי בְּנוּ"ן. אֶלָּא, כד"א וְלֹא תוֹנוּ אִישׁ אֶת עֲמִיתוֹ. דְּהַשְׁתָא הִיא בְּאַנְפָּהָא נְהִירִין וְעַבְדָא אוֹנָאָה לִבְנֵי נָשָׁא, לְבָתַר מַחְיָא כְּחִוְיָא, וְשָׁצֵי וְקָטִיל וְאָמְרָה לֹא פָעַלְתִּי אָוֶן. וְעַל דָּא הָכִי אִקְרֵי בְּנוּ"ן, דְּאִתְּמַר עָלֵיהּ. ת' כֹּלָּא כַּחֲדָא דָּלֶ"ת נוּ"ן. ד' נוּ"ן נוּ"ן רֵי"שׁ, רֵי"שׁ וְדָלֶ"ת חַד מִלָּה הוּא. וּבְאַתְוָו"ן גְּלִיפִין אִינּוּן חֹק ות' וְכֹלָּא חַד מִלָּה.
C’est assurément ħouqath. Nous avons déjà relevé Hé fut un Daléth, et nous l’avons enseigné. Cependant, Tav est une combinaison de Daléth et de Noun, connectés comme un. Nous avons appris pourquoi Noun est orthographiée : Noun-Vav-Noun. C'est simplement parce qu’il est dit : « Et aucun de vous ne fera de tort à son prochain[17] ». Maintenant, elle présente une face lumineuse, elle escroque les humains, puis frappe comme un serpent, détruit, tue, et dit : « Je n’ai pas commis de mal (avén = alef-vav-noun) ![18] ». C'est pourquoi elle est orthographiée Noun-Vav-Noun, c’est ce qu’on en dit plus haut. Tav est comme un : Daléth-Noun. Daléth et Noun sont Noun et Réish, car Réish et Daléth sont une chose. Et en lettres gravées ce sont ħoq et Tav. Et c’est une seule chose.
דַּבֵּר אֶל בְּנֵי יִשְׂרָאֵל וְיִקְחוּ אֵלֶיךָ פָרָה, הַאי פָּרָה לְדַכְיוּתָא קָא אַתְיָיא. לְדַכְּאָה לְמִסְאֲבֵי. פָּרָה דְּקַבִּילַת מִן שְׂמָאלָא. וּמַאן הוּא לִשְׂמָאלָא. שׁוֹר. כד"א, וּפְנֵי שׁוֹר מֵהַשְּׂמֹאל. אֲדוּמָה, סוּמָקָא כְּוַורְדָּא. דִּכְתִּיב, כְּשׁוֹשַׁנָּה בֵּין הַחוֹחִים. אֲדוּמָּה: גִּזְרַת דִּינָא.
« Parle aux Bnéi Israël, qu’ils prennent pour toi une vache [rouge]...[19] » – Cette vache vient pour purifier l’impur reçu, la vache est issue de la gauche. Qui est à gauche ? C'est le bœuf, comme il est dit : « Et une face de bœuf du côté gauche[20] ». Rouge signifie rouge comme une rose, comme il est écrit : « Comme la rose parmi les épines[21] ». Rouge est un décret de jugement.
תְּמִימָה, מַאי תְּמִימָה. כְּמָה דְּתָנֵינָן, שׁוֹר תָּם וְשׁוֹר מוּעָד. שׁוֹר תָּם דִּינָא רַפְיָיא. שׁוֹר מוּעָד דִּינָא קַשְׁיָא. אוֹף הָכָא תְּמִימָה דִּינָא רַפְיָיא, גְּבוּרָה תַּתָּאָה, דָּא הִיא תְּמִימָה. גְּבוּרָה עִלָּאָה, דָּא הִיא דִּינָא קַשְׁיָא, וְהִיא יַד הַחֲזָקָה תַּקִּיפָא.
« ...Intacte...[22] ». Qu’est-ce que temimah (intacte) ? C'est comme ce qui nous avons dit à propos du shor tam (bœuf ou taureau inoffensif) et du shor moâd (ou taureau qui a encorné). Le shor tam est un jugement souple. Le shor moâd est un jugement dur. Ici, temimah (intact) un jugement doux de la Guevourah inférieure. Ceci une est temimah. La Guevourah supérieure est un jugement dur, elle est la main forte et virile.
אֲשֶׁר אֵין בָּהּ מוּם, כד"א כֻּלָּךְ יָפָה רַעְיָתִי וּמוּם אֵין בָּךְ. אֲשֶׁר לֹא עָלָה עָלֶיהָ עֹל. עַל כְּתִיב, כד"א וּנְאֻם הַגֶּבֶר הוּקַם עָל. מ"ט. בְּגִין דְּהִיא שְׁלוּמֵי אֱמוּנֵי יִשְׂרָאֵל, וְעָלֶיהָ לָאו הִיא אֶלָּא עִמָּהּ. אֲשֶׁר לֹא עָלָה עָלֶיהָ עֹל, הַיְינוּ דִּכְתִּיב בְּתוּלַת יִשְׂרָאֵל, בְּתוּלָה וְאִישׁ לֹא יְדָעָה.
« Qui n’a en elle aucune malformation (moum)[23] » – C’est comme ce qui est écrit : « Tu es toute belle, ma bien-aimée, et sans tache[24] ». « Et sur laquelle n’est pas monté un joug (ôl)[25] ». Le mot « ôl » est écrit, comme dans : « Et l'homme qui a été élevé en haut (âl)[26] ». Quelle en est la raison ? C'est parce qu'elle est « paisible et fidèle en Israël[27] » et qu'il n'est pas au-dessus d'elle mais plutôt avec elle. « Et sur laquelle n’est pas monté un joug » est comme : « la vierge d'Israël[28] », « une vierge que l’homme n'avait connue[29] ».
וּנְתַתֶּם אוֹתָהּ אֶל אֶלְעָזָר, מִצְוָותָהּ בַּסְּגַן, וְאוֹקְמוּהָ. מ"ט לֵיהּ וְלָא לְאַהֲרֹן. אֶלָּא אַהֲרֹן שׁוּשְׁבִינָא דְּמַטְרוֹנִיתָא. וְעוֹד דְּאַהֲרֹן לָא אָתֵי מִסִּטְרָא דְּטָהוֹר, אֶלָּא מִסִּטְרָא דְּקָדוֹשׁ, וּבְגִין דְּדָא אַתְיָיא לְטָהֳרָה, לָא אִתְיְיהִיב לֵיהּ.
« Et vous la donnerez à Éléazar[30] » - C’est la mistvah de l’assistant [du grand-prêtre] et cela est établi. Quelle en est la raison ? C'est pour lui et non pour Aaron. Puisqu’Aaron est le témoin de la Matronita, et de plus, cela serait inconvenant, car Aaron n'aborde pas cela du côté pur mais du côté saint. La fonction première [de la vache rouge] étant la purification, elle ne lui est donc pas donnée.
כָּל מִלָּה דְּהַאי פָּרָה, הִיא בִּשְׁבַע, ז' כִּבּוּסִים וְכוּ,' וְהָא אִתְּמַר, מ"ט. בְּגִין דְּהִיא שְׁבַע שְׁנֵי שְׁמִטָּה, וּבַת שֶׁבַע אִתְקְרֵי, וע"ד כָּל עוֹבָדוֹי בְּשֶׁבַע. ת"ח, כָּל מַאי דְּאִתְעָבֵיד מֵהַאי פָּרָה, בְּגִין לְדַכְּאָה, וְלָא לְקַדְּשָׁא, ואע"ג דְּאִתְיְיהִיב לַסְּגָן, הוּא לָא שָׁחִיט וְלָא שָׂרִיף, בְּגִין דְּלָא יִשְׁתְּכַּח דִּינָא בְּסִטְרוֹי, וכ"ש אַהֲרֹן דְּאִיהוּ בְּדַרְגָּא שְׁלִים יַתִּיר, דְּלָא בָּעֵי לְאִשְׁתַּכְּחָא תַּמָּן, וּלְאִזְדַּמְּנָא תַּמָּן.
Chaque mot qui se rapporte à cette vache, est dans sept : Sept lavages... Et on nous l'a déjà appris. Quelle en est la raison ? C'est parce qu'elle correspond aux sept années de la shemitah et qu'elle est appelée Bath shévâ (Bethsabée : fille des sept). Par conséquent, toutes ses œuvres sont en sept. Viens et vois – Tout ce qui est fait à partir de cette vache est destiné à la purification et non à la sanctification. C’est pourquoi elle a été donnée au vice-grand-prêtre, qui n'effectue ni l'abattage ni la combustion, afin qu'aucun jugement sévère ne s'abatte sur lui. C'est encore plus vrai pour Aaron, qui se trouve à un degré plus perfectionné, n'a pas besoin de se présenter ou d'être disponible à cet endroit.
הַאי פָּרָה, כֵּיוָן דְּאִתְעָבֵיד אֵפֶר, בָּעֵי לְמִשְׁדֵּי בֵּיהּ עֵץ אֶרֶז, וְאֵזוֹב, וּשְׁנִי תּוֹלַעַת, וְהָא אִלֵּין אִתְּמָרוּ. וְאָסַף אִישׁ טָהוֹר, וְלָא קָדוֹשׁ. וְהִנִּיחַ מִחוּץ לַמַּחֲנֶה בְּמָקוֹם טָהוֹר, דְּהָא טָהוֹר לָא אִקְרֵי, אֶלָּא מִן סִטְרָא דִּמְסָאֵב בְּקַדְמֵיתָא.
Dès que cette vache se transforme en cendres, il y a obligation d'y jeter « du bois de cèdre, de l'hysope et du cramoisi[31] », comme nous l'avons déjà appris. « Et un homme pur ramassera[32] » et non un homme saint. « Et la déposera hors du camp dans un lieu pur » – Puisque rien n'est appelé pur, si ce n'est du côté précédemment souillé.
רָזָא דְּכֹלָּא, הַאי דִּכְתִּיב לְמֵי נִדָּה חַטָּאת הִיא, בְּגִין דְּכָל דִּינִין תַּתָּאִין, וְכָל אִינּוּן דְּאָתוּ מִסִּטְרָא דִּמְסָאֲבָא, כַּד אִיהוּ יַנְקָא מִסִּטְרָא אַחֲרָא, וְיָתִיבַת בְּדִינָא, כד"א מָלְאָה דָם הוּדַּשְׁנָה מֵחֶלֶב. כְּדֵין כֻּלְּהוּ מִתְעָרֵי וּמִסְתַּלְקֵי וְשָׁרָאן בְּעָלְמָא. כֵּיוָן דְּעַבְדֵי הַאי עוֹבָדָא דִּלְתַּתָּא, וְכָל הַאי דִּינָא בַּאֲתַר דָּא דְּהַאי פָּרָה, וְרָמָאן עָלָהּ עֵץ אֶרֶז וְגוֹ.' כְּדֵין אִתְחֲלָשׁ חֵילָא דִּלְהוֹן, וּבְכָל אֲתָר דְּשָׁרָאן אִתְּבָּרוּ וְאִתְחֲלָשׁוּ וְעַרְקִין מִנֵּיהּ, דְּהַאי חֵילָא דִּלְהוֹן אִתְחֲזֵי כְּגַוְונָא דָּא לְגַבַּיְיהוּ, כְּדֵין לָא שָׁרָאן בְּבַר נָשׁ, וְאִתְדַכֵּי.
Le secret de tout ceci est écrit : « Pour en faire l'eau d’expulsion de son péché[33] » – Cela correspond à tous les jugements inférieurs et à tout ce qui vient du côté de la souillure quand elle absorbe de l'autre côté et demeure dans le jugement, comme il est dit : « Elle est pleine de sang, elle est engraissée de graisse[34] ». À ce moment-là, tous sont incités à se lever et à habiter dans le monde. Dès qu'ils accomplissent ce rituel en bas et que le jugement est exécuté dans ce lieu, qui est cette vache, ils jettent sur elle le bois de cèdre. Alors leur force est affaiblie et partout où ils l'emportaient, ils s'effondrent et s'affaiblissent et fuient, puisqu'ils voient leur puissance. Alors, ils ne demeurent pas dans l’humain purifié.
וע"ד אִתְקְרֵי מֵי נִדָּה, מַיָּיא לְדַכְּאָה. כַּד עָלְמָא שָׁארִי בְּדִינָא, וְסִטְרָא מִסְאֲבָא אִתְפְּשָׁט בְּעָלְמָא, הָכָא אִתְכְּלִילָן כָּל זִינִין מְסָאֲבָא, וְכָל זִינֵי דַּכְיוּ, וּבְגִין כַּךְ טוּמְאָה וְטָהֳרָה, כְּלָלָא עִלָּאָה דְּאוֹרַיְיתָא, וְאוֹקְמוּהָ חַבְרַיָּיא. אר"ש, אֶלְעָזָר, עַבְדַּת דְּלָא יֵימְרוּן חַבְרַיָּיא מִלָּה אֲבַּתְרָךְ.
C'est pourquoi elle est appelée « eau d’’expulsion », eau de purification. Lorsque le monde demeure dans le Jugement et que le côté de la souillure se propage dans le monde, sont alors rassemblées tout ce qui est souillé et qui est purifié. Par conséquent, la souillure et la purification sont les règles les plus importantes de la Torah, et les compagnons l'ont déjà expliqué. Rabbi Shiméôn dit : Élâzar, tu as tellement accompli que tes compagnons n’ont pas de mot après toi.
[1] Nombres 19:1-2.
[2] Deutéronome 4:44.
[3] Psaumes 19:11.
[4] Deutéronome 27:9.
[5] Nombres 8:24.
[6] Nombres 4:19.
[7] Ruth 4:7.
[8] Exode 3:5.
[9] Cantique des cantiques 7:2.
[10] Retrait de la sandale dans la loi du mariage lévirat.
[11] Job 34:15.
[12] Ruth 4:7.
[13] Idem.
[14] Deutéronome 23:1 [ou 22:30].
[15] Nombres 19:2.
[16] Voir Zohar I 93b – Lék’h Lék’a.
[17] Lévitique 25:17.
[18] Proverbes 30:20.
[19] Nombres 19:2.
[20] Ézéchiel 1:10.
[21] Cantique des cantiques 2:2.
[22] Nombres 19:2.
[23] Idem.
[24] Cantique des cantiques 4:7.
[25] Nombres 19:2.
[26] II Samuel 23:1.
[27] II Samuel 20:19.
[28] Amos 5:2.
[29] Genèse 24:16.
[30] Nombres 19:3.
[31] Nombres 19:6.
[32] Nombres 19:9.
[33] Idem
[34] Esaïe 34:6.
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